Qui suis-je?

Je ne sais pas vraiment par où commencer pour me présenter… Disons que pour simplifier les choses, je vais le faire en plusieurs parties.

ludivine Descheemaker

Mon parcours professionnel

J’ai été commerciale pendant 12 ans dans un cabinet d’assurances pour chevaux.

Au début tout était chouette, je ne travaillais pas très loin de chez moi et j’ai rapidement créé des amitiés avec certains de mes collègues. Nous étions une équipe de jeunes, l’ambiance était familiale et conviviale. C’est vraiment une époque pendant laquelle je me sentais bien, et où j’avais plaisir à aller travailler.

Mais malheureusement la société a été racheté par des actionnaires, et là, tout a basculé ! Je ne reconnaissais plus du tout cette boîte que j’avais tant apprécié. J’ai ressenti une véritable oppression de la part de la direction car je ne « rentrai pas dans le moule » comme on dit. J’ai vécu une période très difficile au point d’aller travailler à reculons avec la boule au ventre. Ma santé commençait peu à peu à flancher, sous le poids de la contradiction permanente entre mes valeurs et celles appliquées dans cette société. Ça a été mon triste quotidien pendant quelques années…

Puis un jour, étant arrivée au bout de ce qu’il m’était possible de supporter, j’ai enfin pris mon courage à deux mains et j’ai dit STOP!

Et j’ai décidé de me lancer dans une nouvelle aventure!

ludivine Descheemaker
cheval pature

Ma passion pour les chevaux

C’est à mes 21 ans, que mon rêve de petite fille s’est réalisé, je suis devenue l’heureuse propriétaire de mon premier cheval ! J’ai été frappée d’un coup de foudre pour ce cheval, un magnifique pur-sang réformé des courses de 3 ans ! Il y a parfois des choses qui ne s’expliquent pas, c’était lui le bon, je le savais…

Rapidement, j’ai eu envie de faire de la compétition, sans doute pour une certaine recherche d’adrénaline et de reconnaissance. Et c’est là, que les problèmes ont commencé ! Mon cheval, qui se révèle assez caractériel, ne supporte pas la contrainte. Il refuse clairement de faire ce dont il n’a pas envie et se braque assez facilement (avec du recul finalement je me rends compte que je suis comme lui ! 😊). Malgré le travail et les efforts, je ne parvenais pas à obtenir pas avec lui les résultats dont je rêvais. J’étais triste et frustrée de ne pas réussir. Et en même temps, plus je côtoyais le monde de la compétition et moins je me sentais à ma place. Face à ce désir de gagner à tout prix, je trouvais que la plupart du temps, le bien être des chevaux était mis en second plan et ça ne me plaisait pas du tout.

Alors, je me suis interrogé : quel était l’intérêt de monter à cheval sans y prendre de plaisir ? Quel intérêt à être en conflit permanent avec mon cheval ?

ludivine Descheemaker
ludivine Descheemaker
ludivine Descheemaker
ludivine Descheemaker
cheval

C’est alors que j’ai décidé de commencer une nouvelle relation avec lui, entièrement basée sur la confiance et la coopération. Plus question de compétition, juste du plaisir et de la complicité. Et là, ça été une véritable une révélation ! Mon cheval n’était plus le même et moi non plus d’ailleurs ! On prenait beaucoup plus de plaisir à passer du temps ensemble et à apprendre plein de nouvelles choses : faire de longues balades, du travail à pied, apprendre le couché, le cabré, la révérence, apprendre à monter sans mors puis même sans filet… Bref c’était génial !

MAIS, parce qu’il y a encore un mais. Mon cheval était encore dans une écurie dite « classique » en box avec sortie au paddock à la demi-journée. Ça ne me convenait plus, je ne supportais plus de le savoir enfermé entre 4 murs, ce n’est pas une vie pour un cheval ! Les chevaux ont besoin de mouvement et de contacts sociaux. Il fallait que je trouve une solution pour son bien-être, cette situation devenait vraiment pesante pour moi. S’en est suivi des visites de nouvelles écuries, mais aucune ne correspondait à ma vision idéale.

Donc, finalement, la seule solution pour moi était de l’avoir à la maison ! Ainsi je pouvais lui offrir les conditions de vie idéales en respectant ses besoins les plus fondamentaux.

Mon mari ayant accepté cette idée (oui, je sais, il est formidable !), nous nous sommes mis à chercher une maison avec un terrain assez grand pour l’accueillir dans notre jardin. Une fois la maison idéale dénichée, il me restait maintenant plus que 3 mois pour lui trouver un copain, car hors de question pour moi de le mettre seul dans une pâture ! De fil en aiguille, nous avons fait la rencontre d’un superbe demi-trait breton par le biais de l’association « les crins de liberté ». Et là, c’est mon mari qui a eu le coup de foudre pour lui, c’était LUI et pas un autre ! 😊

Dès leur arrivée à la maison, j’ai commencé, avec un immense plaisir, à mettre en place sur le terrain d’un hectare, un système inspiré du paddock paradise.

Autonomie Alimentaire

Tout a commencé lorsque les médecins m’ont diagnostiqué la maladie de Crohn. Ils m’ont dit que c’était une maladie incurable et que je devrais passer le reste de ma vie sous traitement. J’étais sous le choc, j’ai eu l’impression que ma vie était terminée. Mais au fond de moi, je refusais de me considérer comme une malade incurable !

J’ai alors commencé à faire des recherches sur la santé, le système de santé actuel et sur notre alimentation. J’ai vite compris que mes problèmes de santé étaient notamment dû au stress et à la frustration dans mon travail mais qu’ils pouvaient aussi être aggravés à cause de l’alimentation. Et quand on se penche en détail sur le sujet de l’industrie alimentaire et de l’agriculture et que l’on voit ce qu’on nous fait avaler, il y a de quoi avoir peur !

Finalement, je me suis dit que la meilleure façon de savoir ce que je mettais dans mon assiette, c’était de le produire moi-même !

Alors, avec mon mari on s’est intéressé dans un premier temps au potager, puis à la permaculture, puis au jardin forêt et finalement à la résilience et à l’autonomie alimentaire. C’était comme une évidence pour nous et c’est devenu une véritable passion ! Et là on en revient à notre recherche de maison qui, en plus de prévoir de la place pour mettre nos deux chevaux devait aussi nous permettre d’avoir un potager et un jardin-foret !

C’est ainsi que nous avons trouvé notre petit coin de paradis d’1.8 hectare.

groseilles rouge
casseille

EquiVégétal

logo EquiVégétal
pépinière

Alors finalement quel lien entre mon parcours professionnel, les chevaux et l’autonomie alimentaire ? Aucun me direz-vous !

Et pourtant, c’est bien la combinaison de tous ces points qui a donné vie à EquiVégétal.

Ayant quitté mon ancien job, j’ai eu envie de créer une entreprise qui ait du sens et qui regroupe mes deux passions. C’est ainsi que j’ai décidé de créer EquiVégétal, une pépinière spécialisée dans les arbres fourragers pour les chevaux !

Je viens juste de terminer ma formation de pépiniériste chez Atmosvert et je suis en ce moment même en pleine installation de ma petite pépinière !

Certes, je dois surmonter la peur de me lancer, faire face à quelques difficultés, quelques imprévus et travailler beaucoup, mais je ne me suis jamais sentie aussi vivante ! Quel plaisir de donner du sens à sa vie ! Si tout se passe comme prévu j’aurai le plaisir de vous proposer les premiers arbres courant hiver 2023 !

Peut-être vous retrouverez-vous un peu dans mon histoire, ou peut-être qu’elle vous rappellera celle d’un de vos proches ?

Dans tous les cas, n’oublions jamais que nous sommes tous les héros de notre propre vie !

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